Contrairement aux toilettes standards reliés au tout à l’égout, les toilettes sèches sont des toilettes ne nécessitant pas d’eau pour fonctionner. Les toilettes sèches peuvent être conçues sous différentes formes. Le plus souvent, l’ouvrage est réalisé en bois pour le siège (caisson). Il est complété par un seau, placé sous le siège. Enfin, un récipient (type coupelle ou pelle) et un bac à sciure de bois doivent également être à proximité directe des toilettes. La sciure et/ou les copeaux de bois ont la particularité de neutraliser efficacement les odeurs. Il existe aussi des toilettes à séparation. Le compostage et l’élimination des déchets sont soumis à certaines règles. Retrouvez-les dans l’article 17 du décret du 7 septembre 2009 à consulter -> ici ou dans les ressources. L’installation des toilettes sèches doit respecter les directives établies par le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif). Celles-ci peuvent varier, il est donc recommandé de se renseigner auprès de l’autorité compétente. (Il serait utile d’être plus précis à ce sujet, mais je n’ai pas encore l’info). L’utilisation de toilettes sèches permet de réduire la consommation d’eau, d’enrichir la terre puisque toutes les déjections, une fois compostées, peuvent fournir un engrais naturel, et de rejeter moins d’eau polluée dans l’environnement – ce qui est très utile puisque l’eau utilisée, même après traitement, entraîne une dégradation des écosystèmes aquatiques et des nappes phréatiques.
La consommation d’eau liée à la chasse d’eau représente jusqu’à 20 à 30 % de la consommation d’un bâtiment. L’investissement dans des toilettes sèches est généralement rentabilisé en quelques années, surtout si l’on prend en compte les gains environnementaux, les avantages pour l’image écoresponsable de l’établissement, et l’éventuelle obtention de labels environnementaux.
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