Au camping de Kergo à Ploemel le composteur contient des broyat et larves mouches soldat noire. La larve de mouche soldat est l’insecte qui consomme le plus de nourriture en un court laps de temps, ce qui permet d’accélérer considérablement le processus de dégradation des déchets organiques – réduction jusqu’à 70% du volume de déchets en quelques semaines. Les gérants du camping sont très satisfaits de ce système. L’expertise du site en matière de compostage leur permet d’organiser des formations sur le sujet et de partager leur expérience.

Au camping La Fontaine du Hallate à Plougoumelen, le composteur est transparent et placé de manière à être visible par tous. Cela a pour conséquence que les clients veillent à ce que seuls les déchets organiques soient effectivement jetés dans le compost. Si quelqu’un a un doute, ce sont souvent les autres clients qui l’aident. Les clients sont ainsi sensibilisés à cette question et deviennent eux-mêmes acteurs.

Le Parc Animalier et Botanique de Branféré a investi dans deux composteurs pour recycler les restes du restaurant des visiteurs et de la cantine des animaux, y compris les déchets carnés. Le parc produit environ 10 tonnes de déchets alimentaires par an. Dans le composteur en forme de citerne, les employés versent les seaux de biodéchets, puis ajoutent la même quantité de déchets verts broyés et de copeaux de bois. Quelques tours de manivelle et le composteur mécanique se met en rotation. Cela brasse, aère, et optimise la condition de vie des bactéries qui dégradent la matière. À l’autre bout de la citerne, sort du pré-compost, qui va ensuite maturer deux mois dans des caisses. Le choix des composteurs s’est également porté sur ce modèle car ils sont fabriqués en France, dans le département de l’Aveyron, et ne consomment pas d’électricité.