Quand nous sommes arrivés, il y avait encore un tas de charbon sous l’escalier. Sans doute l’utilisaient-ils avant le fuel. Puis le chauffage de l’eau (radiateur et eau chaude) s’est fait avec une chaudière au gaz », retrace Jean-Michel Potrel, propriétaire avec son épouse, Caroline, de l’hôtel la Citadelle, à Port-Louis. Une ancienne chaudière au gaz qui n’est plus là depuis quelques jours, remplacée par une chaufferie aux pellets et compatible avec l’énergie solaire. Le couple a eu la volonté de réduire leur dépendance aux énergies fossiles, tout en améliorant le confort. La cuve de fuel a été convertie en espace de stockage du pellet. Sept tonnes de granules contenues, aspirées par une vis sans fin. De pellets qui viennent principalement de Bretagne (voire des régions limitrophes). La chaudière sera même compatible avec des panneaux solaires. Un système idéal, qui permettrait, d’avril à septembre, quand la fréquentation est au plus haut, de quasiment couvrir les besoins de l’hôtel-restaurant. L’espace sur le toit, d’environ 30 m² suffit pour bien avancer », explique Jean-Michel Potrel. Pour ce choix, ils ont été conseillés par un bureau d’études et par Aloen – l’Agence Locale de l’Énergie et du Climat de Bretagne Sud, une association à but non lucratif. C’est notamment par ces échanges que le chauffage aux pellets a été envisagé, l’espace étant insuffisant pour une pompe à chaleur et le bruit trop important